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        EXTRAITS DU COURS DU GAON RABBI MEIR MAZOUZ CHLITA

 

Q. Combien de noeuds doit-on faire pour le Talit katan et le Talit gadol ?

R.  39 dans les 2 cas, soit : 7. 8. 11. 13. (1)

 

Q. Doit-on porter les fils du Talit katan à l'intérieur ou l'extérieur des vêtements ?

R. Notre coutume est de les laisser à l'intérieur des vêtements.

 

Q. Pendant les 10 jours de Pénitence (entre Roch Achana et Kippour) si on a dit "Melekh Ohev Sedaka Oumichptat", et qu'on a fini la Amida, doit-on la refaire ?

R.  La loi est de recommencer la Amida comme l'avis de Rabbi Yossef Caro, l'auteur du Choulhan Aroukh, repris par le Gaon Rabbi Ovadia Yossef Chlita. (2)

 

Q. Dit-on Tahanoun (la prière des supplications) le jour de Séoudat Itro (le jeudi soir avant la lecture de la Paracha de Itro) ?

R. Notre coutume est de ne pas dire Tahanoun, ce jour.

 

Q.  Lors de l'allumage des veilleuses de Chabbat, quand les femmes doivent-elle  prononcer la bénédiction ?

R. La bénédiction se dit avant l'allumage comme l'avis du Rambam et du Choulhan Aroukh. (3)

 

Q. Les jeunes filles peuvent-elles réciter la bénédiction sur l'allumage des veilleuses  de Chabbat, si elles allument ?

R. C'est interdit, sauf si la mère n'allume pas les veilleuses.

 

Q. Est-il permis de placer un aliment sec sur la plaque électrique, le Chabbat ?

R.C'est possible, si on met un objet de séparation (du pain ou un équivalent)  entre l'aliment et la plaque électrique.

 

NOTES

 

( 1 ) Voir Kaf Hahaim chapitre 11 note 47.

( 2 ) Orah Haim chapitre 582.1. C'est également l'avis du Péri Hadach, du Maté Yéouda et du Birké Yossef. Voir Kaf Ahaim chapitre 118 note 1. Voir également

Yachiv Moche de Rabbi Moche Sitruk - Tome 1 question 332, (catalogue no 42).

  Voir aussi Yéhavé Da'at.

( 3 ) Orah Haim chapitre 263/5. il faut comprendre que la bénédiction se dit avant   l'allumage et non après comme la coutume de nos frères ashkénazes.


Q. A-t-on coutume à Tunis de consommer du poisson la veille de Chabbat et lors du repas de midi ?

R. Notre coutume est de consommer du poisson seulement dans la Séouda Chlichit.Certains sont pointilleux et en consomment aux 3 repas comme l'avis du Ben Ich Hay (4) Que vienne la bénédiction sur eux.

 

Q.           Lors de la récitation du Hallel, toute l'assemblée doit-elle prononcer la bénédiction   "Ligmor ète Hahallel" ou seulement le ministre-officiant ?

R. Toute l'assemblée prononce la bénédiction après le ministre officiant.

 

Q. Même question pour la bénédiction "Likro ète Hahallel"

R. Le ministre-officiant prononce, seul, la bénédiction et l'assemblée répond  ensuite "Amen" (et pas "baroukh oubaroukh chémo". (5)

 

Q. Lors du Séder de Pessah, la coutume rabbinique de Tunis est-elle de prendre  pour le Mossi, la Massa supérieure et pour la bénédiction de la Massa, la moitié de la Massa intermédiaire, comme l'avis du Arizal (6) ou comme  l'avis du Bet Yossef (7) ?

R. On suit l'avis du Arizal d'autant plus que tout le Séder est effectué d'après l'avis du Arizal.

 

Q.  Lors de l'allumage des veilleuses la veille du Yom Tov, femmes doivent-elles dirent la bénédiction "chéhéhiyaou" '?

R. Il n'y a pas lieu de dire "Chéhéhiyanou" puisqu'elles vont l'entendre plus tard lors du Kiddouch. (8)

 

Q. Lors du Séder de Roch Hachana, doit-on dire la bénédiction sur les fruits  et légumes consommés, ou, la bénédiction sur le pain rend-elle quitte de tout  ce qui est pris après le Mossi ?

R.  Il faut prononcer la bénédiction sur les fruits de l'arbre, sur les dates, mais non  la bénédiction sur les légumes, le potiron, etc...

 

NOTES 

(4) Ben Ich Hay, 2ème année, Vayéra n° 18.

(5)  Voir également le Kaf Hahaim chapitre 422 Note 44 sur la façon de réciter "Hodou" à Tunis qui suit l'avis du Tour.

(6)   Voir Kaf Hahaim chapitre 473 Note 117 et chapitre 475 Note 5.

(7)  Choulhan Aroukh chapitre 475/1

(8)   Voir Kaf Hahaim chapitre 263 Note 40.


Q. Fait-on le Séder de Roch Achana 1 soir ou 2 ?

R.  2 soirs.

 

Q. Lors des premières sonneries du Choffar (Meyochev , l'assemblée est-elle assise ou debout ?

R. Je me souviens que dans la Synagogue "Caid Nessim" (9), l'assemblée  était debout.

 

Q.  Dit-on Avinou Malkénou, le Chabbat Chouva, à Tunis ?

R.  Notre coutume est de ne pas le dire, ni la veille de Chabbat l'après-midi, ni le matin, ni l'après-midi de Chabbat. (10)

 

Q. Lors de la fête de Souccot, peut-on manger 1 "Cazaït" de pain dans  la Soucca puis poursuivre son repas, sans pain, chez soi et dire ensuite Birkat Amazone, ou doit-on dire Birkat Amazone dans la Soucca ?

R.  S'il ne pleut pas, il faut finir son repas et dire Birkat Amazone dans la Soucca.(11)

 

Q. Un individu seul prononce-t-il la dernière bénédiction de la Méguila comme l'avis du Erekh Achoulhan (12) qui a repris l'opinion du Choulhan Aroukh (13) ?

 

NOTES

( 9 )  C'est la Synagogue du Caid Nessim Samama, Caid des juifs de Tunis de 1859 à 1864. C'était le neveu de Rabbi Avraham Hacohen Is'haki zal. Il fit  imprimer à Livourne, à ses frais, quelques oeuvres de son oncle : Michmérot Kéhouna, Kaf Hacohen, ainsi que Michkénot Aro'im de Rabbi Ouziel ElkaÏk zal.

(10)    Voir également le Kaf Hahaim chapitre 584 Note 8 et le Ich Masliah Tome 3 (Orah Haim question 40) (Catalogue n° 4) qui complètent cette réponse.

(11) Concernant Souccot, voir le Yachiv moché (Catalogue n° 42) Tome 1, questions 144 et 145 sur la fabrication du Loulav et Bégued Tékhélet (Catalogue n° 8) Note 36 ainsi que Ich Masliah Tome 1 dernière page sur la façon de prendre le Loulav à Tunis.

(12) Erekh Achoulhan (Catalogue n° 74) sur Orah Haim chapitre 690 Note 15 et chapitre 692 Note 3. (Ce livre est épuisé. Photocopies disponibles sur   demande écrite à l'Association).

(13) Orah Haim chapitre 692/1.


R.  Celui qui prononce cette bénédiction peut se baser sur de grands décisionnaires

(14), mais a priori, il vaut mieux s'en abstenir car le Talmud de Jérusalem

 l'interdit. (15)

 

Q.  Combien de temps doit-on attendre entre du lait ou un aliment solide lacté  et de la viande ?

R. Il suffit d'attendre 1/2 heure. Cela même n'est pas obligatoire mais c'est  notre coutume. (16)

 

Q. Combien de temps doit-on attendre entre la viande et le lait?

R.  Six heures, que ce soit de la viande rouge ou de la volaille.(17)

 

Q. A partir de quel âge est-il permis d'étudier la Kabbala ?

R. A partir de 40 ans, et seulement à un érudit qui comprend le Talmud et les décisionnaires. De plus, il est nécessaire que sa crainte de D... soit supérieure à son érudition. (18)

 

NOTES

 

(14) Le Erekh Achoulhan (Catalogue n° 74) cité dans la question, le Maharil, le Radbaz, le Ben Ich Hay. Voir le Kaf Hahaim chapitre 690 Note 124.  Le Yachiv Moché (Tome 1 question 332) dit que la coutume rabbiniquede Tunis est de réciter cette bénédiction.

(15) Le Gaon reprend la tradition de Djerba (voir Brit Kéhouna lettre Pé n° 8(Catalogue n° 12) qui réserve cette bénédiction à la Communauté comme  l'avis du 'Rama, Orah Haim chapitre 692/1.

(16)            Certains attendent 1/2 heure après le lait et 1 heure après un aliment solide  lacté. Voir Kaf Hahaim Yoré Déla chapitre 89 Note 30. Il faut, bien sur,  se rincer la bouche et se laver les mains (Yoré Dé'a chapitre 89/2).

(17) Choulhan Aroukh Yoré Dé'a chapitre 89/1.

(18) Rama sur Choulhan Aroukh Yoré Dé'a chapitre 246/4.

Q. Ceux qui enseignent la Kabbala à des jeunes célibataires de moins de 20 ans  font-ils bien?

R.  Pour des jeunes célibataires de moins de 20 ans, il est interdit (19) d'étudier  la Kabbala. Ceux qui l'étudient après leur mariage et à partir de l'âge de 20 ans, s'ils sont érudits et craignants D.... ont sur qui se baser ; mais il est mieux d'attendre 40 ans comme l'avis du Chakh. (20)

 

Q. Doit-on placer la Mézouza verticalement ou oblique ?

R. on ne doit placer une Mézouza que verticalement comme l'avis du Rambam et du Choulhan Aroukh. (21)

 

Q.  Est-il permis de lire Tehilim (les Psaumes) les nuits de semaine, lors d'une veillée mortuaire ou doit-on seulement lire des Michnayot et plus généralement  la Tora orale ?

 

R. On ne peut lire que la Thora orale (22). Toutefois, après le milieu de la nuit,  on peut lire Téhilim. (23)

 

Q.  Lors d'une    Mila (circoncision), dit-on le Kiddouch immédiatement après  la bénédiction du père (24) ou après que le Mohel a terminé le pansement ?

R.  Après la Mila et la Péri'a

 

NOTES

 

(19)    Le mot "Assour" interdit, est souligné en hébreu par le Gaon.

(20)     Chakh sur le Rama Choulhan Aroukh Yoré Dé'a 246/4. Pour la progression dans l'étude de la Thora voir Brit Kéhouna (Catalogue n°12) Orah Haim  lettre Laméd n° 13 et suivantes et Yoré Dé'a lettre Lamed n° 13 et suivantes.  Pour les méthodes d'étude de la Thora, voir le livre Darké A'iyoun (Catalogue no 20).

(21) Choulhan Aroukh Yoré Dé'a 289/4. C'est un usage commun dans toutes  les Communautés Sépharades. Nos frères Achkénazes ont, quant à eux, l'habitude de placer une Mézouza obliquement, le sommet vers l'intérieur.Voir le Rama sur Yoré Dé'a 289/4.

(22) Voir le Kaf Hahaim chapitre 237 Note 9.

(23) Le Hida interdit cette lecture toute la nuit. La question et la réponse  sous-entendent que c'est entièrement permis les veilles de Chabbat et les veilles de fêtes. Voir Sépher Alakhot de Rabbi Mordékhay Eliaouhou  Grand Rabbin d'Israël, Tome II page 142.

 

(24) La question sous entend que la bénédiction du père a lieu entre la Mila et la Péri'a comme l'avis du Choulhan Aroukh Yoré Dé'a chapitre 265/1  et non avant la mila.

Q. Lors de la Haftara du Chabbat de Hol Amoléd Souccot, dit-on la bénédiction "Mékadech Achabbat" ou "Mékadéch Achabbat Vé Israël Véazémanim" ?

R. On dit "Mékadech Achabbat" seulement comme l'avis de Rabbi Mess'oud  Elfassi dans le livre Mich'ha Dérabouta. (25)

 

Q.  Est-il vrai qu'une assemblée rabbinique a été réunie à Tunis en 1948 ou en 1949 et a décidé :

1) le jour de Yom A'asmaout (jour de l'indépendance de l'Etat d'Israël), on dit, à la prière du matin, le grand Hallel sans bénédiction (26) après la Amida.

2) On ne dit pas Tahanoun ce jour (27) la veille et le lendemain.

R.   La première partie est vraie, c'est, en effet, la décision du Grand Rabbinat  de  Tunisie. La deuxième partie est une erreur (28) car, même en Israël,  le 4 Iyar, veille de l'indépendance, est le jour du souvenir des soldats tombés pour l'Etat d'Israël. (29)

 

Q. Comment se finit la bénédiction sur le vin Aguéfène ou Agafène?

R. Les gens pointilleux disent "Agafène", et c'est l'opinion qui doit prévaloir.

 

NOTES

 

(25)  Mich'ha Dérabouta Tome II Orah Haim chapitre 663. (Catalogue n° 64).  C'est l'avis de Rabbi Moche Sitruk. Voir le livre Béni Hay (Catalogue n° 10)   page 26. Le Kaf Hahaim chapitre 490 Note 78 rapporte les 2 avis. Le Gaon Rabbi Ovadia Yossef suit également l'avis de Rabbi Mess'oud Elfassi.

26) Choulhan Aroukh Orah Haim 218/2. Voir également le Kaf Hahaim chapitre 218 Note 7.

(27) Voir le Kaf Hahaim chapitre 218 Note 9 qui donne plusieurs exemplesde suppression de Tahanoun.

(28) L'erreur dans la deuxième partie de la question concerne le fait de ne pas direTahanoun la veille et le lendemain comme on le comprend de la réponse.  Le jour de Yom A'asmaout, on ne dit pas Tahanoun.

(29) Voir le livre Millel Léavraham (Catalogue n° 57 bis) de Rabbi Avraham  Hacohen. Dans l'introduction, le Gaon Rabbi Méir Mazouz Chlita développe   les 2 thèses connues. Il témoigne que l'avis des rabbins de Tunis était partagé

                  par la majorité des rabbins de Djerba. Il y conclut ce débat.

 

 

(Ce cours a été donné en hébreu. Toutes les notes ont été rédigées par l'équipe de traduction. L'ensemble de ces pages a été contrôlé par une autorité rabbinique).

 

 

 

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